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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LABORDA GOMEZ, Enrique
Né en 1922 - mort le 2 décembre 1997 - FIJL – MLE – CNT – Barcelone (Catalogne) – France
Article mis en ligne le 20 février 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Dès la fin de la guerre civile Enrique Laborda Gomez avait été emprisonné pour réorganisation de la Fédération ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Interné à la prison provinciale de Barcelone, il y fit partie de l’un des trois groupes de Jeunesses libertaires organisés en 1940 par Manuel Aguilar Martinez qui, au fur et à mesure des remises en liberté, allaient se montrer actifs à Barcelone jusqu’en 1943. Enrique Laborda était le responsable du groupe comprenant Manuel Graupera Rodilla, Angel Bernal Lozano, Blas Fuster Carreter et Celedonio Garcia Casino.

Les deux autres groupes comprenaient Francisco Lamiel Trallero, Andres Parra Sanz, Basilio Valero Rodilla, Alejandro Bassa Valles et Jesus Lopez Montesinos d’une part, et Angel Torralba Tigol, Antonio Roura Blasco, Luis Valilea Mingote et Francisco Sanchez Zamora d’autre part. Ces groupes furent démantelés en 1943.

Enrique Laborda Gomez fut une nouvelle fois emprisonné en juillet 1953 pour sa participation à la clandestinité. Il passa ultérieurement en France et continua d’y militer dans le mouvement libertaire.

Enrique Laborda Gomez est décédé à Paris le 2 décembre 1997. Sa compagne, Engracia Ciprés, originaire d’Aguaviva, qui avait travaillé comme cuisinière dans l’Ariège et avait participé à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, était décédée à Amélie les Bains-Palalda (Pyrénées-Orientales) le 12 juin 1984.


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