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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

AMOROS VIDAL, Jaime « LIBERTO »
Né à Villafranca del Panadés en 1920 - FIJL - CNT - Barcelone (Catalogne) & Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 19 décembre 2006
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Jaime Amoros Vidal et sa compagne Carmen (1946)

C’est en 1935 que Jaime Amorós Vidal avait adhéré à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Militant du groupe Faros il a été pendant la guerre civile, membre comme comptable du Comité régional catalan de la FIJL, puis en 1938 milicien dans les bataillons de jeunesse.

Passé en France en février 1939 et interné au camp d’Argelès, il participait ensuite pendant l’occupation à la Résistance dans la région de Toulouse ce qui lui vaudra d’être décoré par les alliés à la Libération.

Après la libération il participait à la réorganisation de la FIJL en exil et à diverses missions en Espagne. En juillet 1946 il assistait au plenum clandestin tenu par la FIJL à Las Planas. Il a été ensuite le délégué de la FIJL avec Germinal Gracía Ibars au Congrès International des jeunesses anarchistes les 20-22 juillet 1946 à Faenza (Italie).

Après l’arrestation en août 1946 d’une quarantaine de compagnons à Barcelone, Jaime Amorós repartait en Espagne à la demande de Raul Carballeira Lacunza. Passé par le guide Geronimo Falo, il arrivait à Barcelone où le 14 septembre il prenait provisoirement la responsabilité du Comité régional catalan et se chargeait de continuer l’édition de Ruta, l’organe clandestin de la FIJL. Arrêté le 2 décembre 1946, avec plusieurs autres militants dont Germinal Gracia Ibars, lors de la chute de l’imprimerie de Ruta il était interné à la prison Modelo de Barcelone. Remis en liberté provisoire en juillet 1947, il repassait en France

Jaime Amoros Vidal

Il cessait ensuite de militer pour désaccords avec le mouvement libertaire en exil et ouvrait une librairie à Toulouse.


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