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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

HIDALGO ESCRIBANO, Luis « HUEVERO »
Né à Belalcazar (Cordoba) – assassiné début 1950 - Groupe de Francisco VIGARA MESA « LEON » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 2 mai 2010
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

A la fin mars 1939, Luis Hidalgo Escribano Huevero avait gagné la Sierra avec plusieurs autres habitants de Belalcazar dont Eduardo Bejarano Medina El Portugues, Dionisio Gallego Caceres El Pintao, et les frères Antero et Francisco Paredes de la Cruz. Il aurait été alors pour quelque temps membre du groupe de Francisco Corchado Silveira Lazarete.

Selon certaines sources, il autait fait partie d’un groupe de quinze condamnés à mort qui, le 4 août 1939, s’étaient évadés de la prison de Belalcazar située dans les bâtimenst du Collède de la Divina pastora.

A l’automne 1947 Luis Hidalgo Escribano était membre du groupe indépendant formé par Francisco Vigara Mesa Leon (ou El del Tabaco). Ce groupe formé d’anciens membres du 149ème Bataillon de la Tercera agrupacion, comprenait entre autres Dionisio Gallego Caceres Chimeno, Carlos Serena Santos Carlete et José Ciprian Muñoz Ruiz Cagarutta.

Luis Hidalgo Escribano avait l’habitude de se cacher à la ferme de Mercedes Herrera La Cachucha avec laquelle il partageait vivres et butin. Après la mort le 22 décembre 1946 de Francisco Vigara Mesa et ne craignant plus grand-chose des rares guérilleos encore en vie, Mercedes Herrera, à une date indéterminée des premiers mois de 1950, assassinait d’un coup de houe Luis Hidalgo Escribano puis jetait son cadavre dans un puits de la mine de La Monja-La Solana (Belalcazar).


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