Dès le début de l’été 1939, et avec l’aide du graveur Manuel Benet Beltran, Mario Goyeneche mit son imprimerie au service du groupe de jeunes libertaires formé autour de Salvador Gomez Talon et imprima des faux papiers permettant d’obtenir la libération de compagnons emprisonnés. Il fut arrêté début septembre 1939 lors de la rafle qui, dans le quartier de la Horta, décapita le groupe. Traduit devant le conseil de guerre réuni à Barcelone le 9 septembre, il bénéficia finalement d’un non lieu tandis qu’étaient condamnés à mort les frères Rafael et Salvador Gomez Talon, Fulgencio Rosaledo Martinez, José Tarin Marchuet, Juan Baeza Delgado et Juan Pallares Mena qui seront tous fusillés au camp de la Bota le 12 septembre suivant.