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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Née à Madrid en 1915
GÓMEZ OTERO, Mercedes « MERCHE »
Couturière - PCE - Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 7 décembre 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Militante communiste, Mercedes Gómez Otero Merche avait été condamnée en 1941 (?) à vingt ans de prison. Après sa libération elle était à Madrid une des responsables de la structure de renseignement des groupes urbains, Cazadores de Ciudad. Elle était responsable de la recherche de renseignements sur les personnes et les établissements contre lesquels les guérilleros voulaient effectuer des attentats. Elle a participé en particulier à la préparation et réalisation de l’attaque le 25 février 1945 du Centre Phalangiste situé à Cuatro Caminos où ont été tués deux phalangistes David Lara Martínez et Martin Mora Bernáltez.

L’arrestation de José Vitini Florez en avril 1945 entrainera l’arrestation de tous les membres du groupe. Traduits devant un Conseil de guerre en deux groupes distincts, ont été condamnés à mort entre autres : José Vitini Florez, Juan Casín Alonso, Felix Plaza Posadas, Domingo Martinez Malmierca, José Carmona Valdeolivas, Luis Del Alamo García, Pantaleón Fernando Fernández, Tomas Jiménez Pérez et Mercedes Gómez Otero Merche. Tous seront exécutés à l’exception de Mercedes Gómez Otero dont la peine de mort sera commuée en trente ans de prison.

Mercedes Gómez Otero avait été remplacée à la tête du service de renseignement par Francisco Zoroa Sánchez.

Libérée en 1964, Mercedes Gómez Otero vivait en 2001 à Madrid.