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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

FERNÁNDEZ RODRÍGUEZ, Odilo « BLAS »
Né à Correxais, Villamartin de Valdeorras (Orense) le 13 novembre 1925 - mort le 18 avril 1995 - Paysan - PCE - Groupe d’Evaristo GONZALEZ PEREZ « ROCESVINTOS » & de Manuel GIRON BAZAN - Orense (Galice) & Leon
Article mis en ligne le 3 février 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Odilo Fernandez Rodriguez (1952)

En 1945, après avoir été agent de liaison, Odilo Fernández Rodríguez Blas"aurait abandonné son domicile pour rejoindre la guérilla. Il s’intégrait à la II Agrupacion commandée par Evaristo Gonzalez Pérez Rocesvintos. Au printemps 1949 il faisait partie du groupe formé de Manuel Zapico Terente Asturiano, Silverio Yebra Granja Atravesado, Pedro Juan Méndez Jalisco, Augusto Diéguez Yañéz Rubio, Silvestre Garcia López Chimeneas et Roberto López Rodriguez Virnes, qui retournait au Bierzo puis dans la zone de la Cabrera où il s’intégrait au groupe de Manuel Girón Bazan. Le 20 avril 1949, il avait été le seul survivant de l’embuscade tendue par la Guardia Civil près de Monforte de Lemos où avaient été tués Evaristo Gonzalez Pérez, Guillermo Moran et l’ensemble du détachement Santiago Carrillo.

En 1952 Odilio Fernández Rodríguez et sa compagne Gloria Blanco Blanco ancienne agent de liaison, passaient en France par San Sebastián, via Bilbao. Il y résida dans le Doubs et à Paris et fut l’objet en 1953 d’une demande d’extradition du gouvernement franquiste.
Retourné en Espagne en 1976, Odilio Fernández Rodríguez Blas est décédé à Rua Pétin (Orense) le 18 avril 1995.