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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

FERNÁNDEZ IGLESIAS, Vicente
Mineur - PSOE - UGT - Oviedo (Asturies)
Article mis en ligne le 13 janvier 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Sous le franquisme, Vicente Fernández Iglesias s’occupait essentiellement d’impulser le Syndicat des Ouvriers Mineurs Asturien (SOMA) constitué clandestinement le 23 mars 1946 et la Fédération Nationale des Mineurs dont il était également l’un des responsables. La Fédération nationale se consolidera jusqu’en 1952 et sera en communication constante avec les provinces de Leon, Palencia, Burgos, Vizcaye et Asturies. Vicente Fernández a exercé également des responsabilités à la commission exécutive de la Fédération Socialiste Asturienne (FSA). Après la grève minière au Nalón en 1958 et la répression qui s’en suivit, la police tentera d’arréter Rufino Montes qui était le principal responsable socialiste de la région. Ce dernier parviendra à s’échapper et à passer en France d’ou il émigrera à Mexico. Après son départ Vicente Fernández Iglesias avait assumé la direction de la FSA. Il a été arrêté avec la quasi totalité de la direction en novembre 1958 : Emilio Llaneza, José Graciano Fernandez Garcia Pepe Llagos, Cecilio Pérez Castaño, Genaro Fernández, Vicente Suárez, Amalio Alvarez, Fernando Cabal et Angel Valle. Tous ont été condamnés à une peine de six mois de prison. C’est Herminio Alvarez Iglesias, le seul à avoir échappé à la rafle, qui avait réorganisé alors le parti. Quand à Vicente Fernández, dès sa sortie de prison, il réintègrera l’organisation clandestine.