José Fernández Pin De Dimas s’était réfugié après la chute des Asturies dans les montagnes de Concejo de Ibias où il y dirigeait un groupe d’une demie douzaine d’hommes. Arrêté le 23 avril 1939 à San Esteban de Pravia, il était condamné à mort, puis sa peine était commuée en trente ans de prison. A la mi 1944 il parvenait à s’évader de la Brigade de travail forcé des Régions dévastées de San Esteban. Il restait caché jusqu’au 1er juillet 1946 où il faisait un hold up à Soruello de Abajo, district de Tineo (Asturies). En 1947 il réorganisait un groupe avec d’autres évadés d’unités disciplinaires et couvrait en 1948 la zone centrale de la province (Infiesto-Pola de Laviana). Le groupe disposait pour ses opérations d’uniformes de l’armée et de la Guardia civil, et José Fernández Pin De Dimas revêtait souvent celui de capitaine. Le groupe aurait réalisé plusieurs attaques à Gera-Tineo, Tineo et Belmonte. En 1948 le groupe se dissolvait et disparaissait. José Fernández parvenait à passer en France. Le 15 avril 1950 il était expulsé de France et remis aux autorités franquistes à Irun par la police française.