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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

DURANGO PALACIOS, Fernando "El SASTRE""
Né à Grañen (Huesca) - tué le 15 mars 1947 - Teruel (Aragon) - Valence (Levant)
Article mis en ligne le 4 octobre 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Fernando Durango Palacios (ou Palacio) était membre avant la guere du Parti radical à Arcos de las Salinas où il travaillait comme tailleur. Lors de la révolution il fut pendant 5 mois le responsable à l’approvisionnement du village. Arrpeté à la fin de la guerre il fit condamné à 20 ans de prison et fut remis en liberté conditionnelle en juin 1943.

Suite à une dénonciation la Guardia Civil avait en mars 1947 découvert l’un des points d’appui dans la comarcale de Manzanera (Teruel) du guérillero de l’Agrupacion guerrillera de Levante (AGL), José Manuel Montorio Chaval situé au Moulin del Peinado et avait arrêté plusieurs agents de liaison et collaborateurs de la guérilla. Le 15 mars 1947, près d’Alabalat dels Tarrongers (Valence), 9 d’entre eux étaient assassinés par la Guardia Civil qui leur appliquaient la « loi de fuite ». Il s’agissait de Ernesto Marco Escart, José Martinez Rivera (PCE), Antonio Delgado Viadera (CNT), Pedro Navarette Gracia, Francisco Doiz Escriche, Antonio Delgado Mir, José Martinez Belmonte, Fernando Durango Palacio El Sastre, et José Bertolin Cubero (PCE). Tous furent enterrés dans une fosse commune du cimetière de Tarrongers.

Au début des années 2000, grâce aux effortts de l’Association La Gavilla Verde et des associsiations pour la mémoire historique, les restes de ces hommes furent exhumés, identifiés, rendus aux familles et un hommage leur fut rendu.


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