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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Torrox (Malaga) en 1910 - tué en 1947 (?)
CUESTA ORTEGA, Andrés « PAEMONDA » ; « NEBRO »
Journalier - Groupe des frères JURADO MARTIN « LOS FRAILES » - Malaga (Andalousie)
Article mis en ligne le 28 juillet 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Andrés Cuesta Ortega Paemonda était le compagnon de Nieves Jurado Martin, sœur des frères Manuel Clemente, Antonio Felipe et Rafael Jurado Martin Nico appelé aussi groupe de Los Frailes. A la fin de la guerre civile il avait été condamné à six mois et un jour de prison pour « adhésion à la rebellion ».

Le 10 mars 1946 il était arrêté à Torrox et emprisonné. Il était accusé de servir d’agent de liaison à la guérilla et d’avoir transmis aux propriétaires du village les lettres réclamant le versement de fonds puis d’avoir apporté aux guérilleros l’argent demandé. Il niait cette accusation et ne reconnaissait que le fait « d’avoir apporté de l’argent de son patron dans la Sierra que parceque on le lui avait demandé ». Après avoir écrit à son patron, Manuel Bueno le 11 avril 1946 pour « qu’il le sorte de prison », il était finalement acquitté le 5 février 1947 et remis en liberté le 8 avril. Toutefois la Guardia Civil ne cessait de le persécuter et de le convoquer à la caserne où il décédera lors d’une de ces convocations : à la suite des coups reçus – selon les villageois- se suicidant en se pendant selon les autorités. Il semblerait que ces faits se soient passés à la caserne de Calaceite pù il avait été emmené avec deux autres prisonniers.

Pour le venger les guérilleros enlèveront le fils de José Bueno qui sera libéré contre une rançon de 100.000 pesetas.


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