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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

« CHAVAL »
AGL, 5° & 11° secteurs - Teruel (Aragon) & Valence (Levant)
Article mis en ligne le 12 juin 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Début 1947 Chaval était chef d’un Bataillon du 5° secteur de l’Agrupacion Guerrillera de Levante (AGL) comprenant une vingtaine de guérilleros commandés par Emilio Cardona López Jalisco dans la province de Teruel. Le groupe se fractionnera ensuite en deux, commandés respectivement par Manuel Vallés Vidal Baul et Mariano Montes Pardo Flores. Début 1948, il était responsable d’un des quatre bataillons composant le 11° secteur qui était alors commandé par Florián García Velasco Grande et comprenait une quarantaine de guérilleros.

Le 29 avril 1950 les guérilleros abattaient le commandant de la Guardia Civil Francisco Calleja Buiguez et le lieutenant Fernando Balenilla Fajardo. Chaval était localisé peu après avec Emilio Cardona López Jalisco à la ferme La Bufanda, sur le district d’Alberique (Valence), mais parvenait à s’enfuir avec son compagnon.

C’est Chaval, avec Radista et Simon Aparicio Modesto Zapatero, qui, après l’attaque le 27 avril 1952 par la Guardia Civil du campement guérillero qui se trouvait entre Buñols et Cofrentes (Valence), allait guider les survivants vers la France. Après une marche dangereuse et épuisante d’un mois, et avec l’aide d’un autre guide venu de France pour les aider à franchir la frontière, les survivants passeront en France en mai 1952.


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