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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ALBAMA (ou ALBANA) MORELL, Jaime
Né à Puigverd de Lleida (Lérida) vers 1931 - FIJL-MLE- CNT - Groupe de Julio RODRÍGUEZ FERNÁNDEZ "EL CUBANO" - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 23 novembre 2006
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

En septembre 1949 Jaime Albama Morell passait en Espagne avec le groupe Talión dirigé par Julio Rodríguez Fernández El Cubano et dont faisiaent également partie José Luis Barrao, Victor Espallargas, Manuel Sánchez, José Corral Martí, Miguel García García et Jorge Pons Argilés. Le 20 septembre le groupe était surpris par une patrouille de la Guardia Civillors d’une halte au lieu dit Comun Nogueras sur la commune de Sant Salvador de Guardiola. Après un échange de coups de feu qui ne fit pas de victimes, le groupe se dispersait, abandonnant sur le terrain huit havresacs contenant armes et explosifs. Chacun de son coté gagnait alors Barcelone.

Jorge Pons Argilés et Jaime Albama Morell se cachaient à Montjuic chez Justina Valverde González. Puis se rendant compte que l’endroit était surveillé, ils allaient se réfugier rue de la Guasch à Sant Adriá de Besos. En octobre, alors qu’il était en train de vendre sa montre au marché aux puces du Barrio Chino, Jaime Albama Morell était dénoncé par un indicateur. Il présentait alors à la police une carte de la Phalange qui était identifiée comme étant fausse. La police l’arrêtait et en le fouillant trouvait sur lui un colt 45 et deux grenades. Torturé il donnait l’adresse du 15 rue Guasch, où le 21 octobre étaient arrêtés Jorge Pons Argilés et Domingo Ibars Juanias. Le reste du groupe Talión était presque totalement éliminé dans la même journée.

En 1958 il était au pénitencier du Dueso avec plusieurs autres compagnons dont J. Bueno, Luis Pintado et Juan Escri.


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