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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CASTILLA SANCHEZ, Ramón « MATIAS » ; « MAESTRO QUINA » ; « QUINA » ; « LIMPIO »
Né à Salar (Grenade) en 1920 - tué le 28 avril 1950 - Paysan - PCE - Groupe de José MUÑOZ LOZANO "ROBERTO" - Grenade (Andalousie)
Article mis en ligne le 20 mai 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Ramón Castilla Sánchez Matías était un agent de liaison important de l’Agrupación Roberto de José Muñoz Lozano Roberto, où il était plus particulièrement chargé du ravitaillement en cartouches pour les fusils. Il s’intègrait ensuite en mars 1949 à l’Agrupación dans le second groupe du 6è Bataillon. Il aurait participé avec d’autres guérilleros– déserteurs de l’Agrupacion – à l’enlèvement puis à l’exécution d’Emilio Marquez, fils du propriétaire de la ferme Las Gallinas de Santa Cruz del Comercio.

Ramón Castilla Sánchez a été exécuté dans la Sierra de Loja (Grenade)par ses compagnons le 28 avril 1950 (ou 1949 ?).

Selon son frère, il aurait reproché aux autres guérilleros de faire porter tout le poids du ravitaillement sur les agents de liaison qui devaient effectuer de nombreux kilomètres pour rejoindre les campements. Il aurait alors voulu allez se plaindre au responsable communiste Enrique Arroyo Lozano Guillermo à Séville et ses compagnons l’auraient exécuté après lui avoir retiré son fusil.

Selon un communiqué de la radio de tendance communiste La Pireanica, il aurait été tué pour avoir voulu se rendre.


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