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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CARRERO SANCHO, Angel « ALVARO »
Né à Villaverde en 1917 - fusillé le 17 février 1949 - ouvrier métallurgiste - PSUC - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 5 mai 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Angel Carrero Sancho

Pendant la guerre civile Angel Carrero Sancho avait été officier à l’état major sur le front de l’Ebre. Exilé en France à la fin de la guerre, il y participait à la résistance contre l’occupant nazi et était responsable d’un maquis dans le Massif central.

Revenu clandestinement à Barcelone fin 1945, Angel Carrero Sancho Alvaro fut l’un des fondateurs en 1946 de l’Agrupación Guerrillera de Catalunya formée de deux brigades : la première appelée Jaime Girabau commandée par Numen Mestres Ferrando et la seconde commandée par Pedro Valverde Fuentes avec comme commissaire Angel Carrero Sancho. L’Agrupacion éditait le journal clandestin Ejercito y Democracia dont était responsable Miguel Nuñez.

Arrêté par hasard en janvier 1947 Angel Carrero parvenait à cacher son identité pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’il soit reconnu par un autre détenu. Il fut traduit devant un conseil de guerre (35.836) les 13 et 14 octobre 1948 contre près de quatre vingt antifranquistes : Joaquin Puig ¨Pidemunt, Pedro Valverde Fuentes, Nument Mestre Ferrando, Carlos Martinez Martinez, Bernardo Cregut Beltran, Santos Gomez Nebot, Pascual Tobia Vaque, Carlos Valls Vinaixa, Manuel de Rivacona Rivacoba, Andres Garcia Herrera, Angel Gonzalvez Pons, Salvador Casi Daura, Daniel Plana Fernandez, Rafael Gutierrez Gimenez, Rudesindo Bueno Gimeno, Miguel Santiveri Gasol, Manuel Gomez Amare, Agustin Bruguera Bezet, Felipe Bravo Garrido, Fernando Reina Reina, Luis Iturralde Sarrion, Carlos sancho Ventura, Fernado Rius Tomas, Juan Ribas Rabasa, Mercedes Ciota Vitarrasa, Dolores Sanz de Arellano, Anastasio Garcia Cornella, David Arbones Agusti, Eulalia Martinez Salat, Amparo Arranz Castillo, Claudio Carrillo Albas, Antonio Mendez Hernandez, José Montes Ferran, Samlvador Valverdu Fort, Flora Martinez Monreal, Ginez Muñoz Ortiz, Bonifacio Lopez Anton, Francisco Sanjuro de Cardona, Francisco Sicart Bigas, Francisca Coronel Garcia, Enrique Pla Baldovi, José Guinobart Grau, José Sebastian Aliepuz, Eduardo Arias Cabrera, Eduardo Palanques Graneli, Sebastian Piera Lloberas, Francisco Muñoz Boquera, Gabriel Marti Hierro, Federico Cañon Ibañez, Enrique Lucena Morera, Salvador Teixido Casas, Francisco Martinez Verdu, José Artigas Cabre, Buenaventura Trias Dalmau, Ramon Peña Ibañez, Saturnino Villaroya Brodin, Luis Egea Rosique, Arturo Pascual Borras, Jaime Solanich Galtes, Tomas Garcia Asin, Claudio Escarp Florenza, Andres Soronellas Domingo, Francisco Pineda Saez, Gumersindo Pedrol Fernandez, Ramon Rius Muns, Francisco Ros Asturiano, Francisco Colomer Torres, Francisco Mendez Fernandez, Emilio Lopez Oñate, Rafael Blasco Blasco, Martin Fernandez Cereza, Juan Masana Badell, Jaime Aritzeta Xifre, Manuel Albiñana Abella et Ana Majorat Ferry.

Angel Carrero Sancho fut condamné à mort avec treize autres accusés dont Carlos Martínez, Esteve Arias Gázquez, Bernard Cregot Beltrán et Santos Gómez Nebot (ces derniers verront leur peines commuées en trente années de détention). Angel Carrero Sancho a été fusillé le 17 février 1949 au camp de la Bota de Barcelone, avec Joaquin Puig Pidemunt, Pere Valverde Fuentes et Numen Mestres Ferrando. Tous étaient accusés d’avoir commis le 29 novembre 1946 l’attentat à la bombe contre les locaux des journaux Solidaridad Nacional et La Prensa qui avait fait un mort et trois blessés. L’Agrupación était également accusée d’être responsable d’une campagne d’attentats commis à la noël 1946 contre des restaurants et pâtisseries de luxe, d’attentats contre le local de la CNS situé Via Laietana, contre des locaux phalangistes, des pylônes à haute tension et contre la voie ferrée Montcada-Reixach.


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