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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BLESA MARTINEZ, Antonio
Né vers 1912 – mort en février 2002 - FAI – CNT – Ouvrier agricole ; ouvrier du bâtiment ; chauffeur de taxi - Valence (Levant) – Barcelone (Catalogne) – Dijon (Côte d’Or) – Bolivie – Pérou
Article mis en ligne le 11 septembre 2016
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Antonio Blesa Martinez avait commencé à militer très tôt dans le mouvement libertaire de la région de Puerto de Sagunto (Valence)n ce qui lui valut d’être emprisonnée à plusieurs reprises. Arrêté suite au mouvement insurrectionnel de janvier 1932, il fut interné à la prison Modelo de Valence avec de nombreux compagnons dont son frère et Progreso Fernandez, puis lors du passage à Valence du bateau amenant en déportation à Bata notamment B. Durruti et Federico Ascaso, il fut conduit au bateau pour être déporté avec eux.

Suite au coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut nommé secrétaire de la mairie de Puerto de Sagunto. A la fin de la guerre il parvenait à échapper à la répression et se cachait quelque temps dans une petite ferme de la province de Murcie où il avait de la famille. Puis il trouvait à être employé dans diverses fermes de la région d’Albacete, et avec de faux papiers, gagnait Barcelone. Il y retrouvait des compagnons dans la même situation que lui et obtenait un travail dans une ferme.

Averti que les autorités étaient sur sa piste, il passait ensuite clandestinement en France et s’installait avec sa compagne à Dijon (Côte d’Or) où il allait travailler dans le bâtiment. Ultérieurement et avec l’aide de compagnons installés aux Amériques, il émigrait ensuite en Bolivie puis au Pérou où il devint chauffeur de taxi, profession qu’il allait exercer une vingtaine d’années.

Après la mort de Franco, il rentra avec toute sa famille en Espagne, s’installa à Valence où il adhéra à la CNT.

Antonio Blesa Martinez est décédé à Valence où il a été incinéré le 22 février 2002.


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