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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MONTERO GOMEZ, Julio
Né vers 1919 à Cordoba - mort en 1979 - Reconquista de España – France – Espagne
Article mis en ligne le 7 juillet 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

En février 1939, lors de la Retirada, Julio Montero Gomez était passé en France où il abvait été interné dans divers camps dont celui de Septfonds.

Pedant l’Occupation, il avait intégré la Résistance dans un maquis et avait été agent de liaison de la 5è Division de guérilleros espagnols (FFI) avec laquelle il avait défilé lors de la libération de Toulouse en août 1944.

Puis il avait participé à l’automne 1944, au Val d’Aran, aux pénétrations de guérilleros dans le cadre de l’opération Reconquista de España. Grièvement blessé au visage et capturé il fut, après avoir été soigné à l’hôpital pénitentiaire de Saragosse, condamné à une lourde peine de prison. En 1947 il était interné à la prison de Carrabanchel où le soir de Noël 1947 un groupe de prisonniers communs avait détruit un buste de Franco. En représailles, Julio Montero Gomez qui n’avait rien à voir avec cette destruction, fut accusé d’en être l’instigateur par le directeur général des prisons voulant couvrir certains gardiens y ayant participé.

Il fut par la suite transféré dans diverses prisons, dont, à la fin de sa peine à Yeserias (Madrid).

Julio Montero Gomez est décédé en 1979.

A l’automne 1944, lors de son hospitalisation à Saragosse, il avait été enregistré sous un autre nom, afin de protéger son père et ses frères de représailles : ce qui n’empêchera pas l’un de ses frères d’être tué le 19 février 1950 par la Guardia Civil et son père de mourir en 1954 des suites des tortures subies en prison.


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