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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PUERTO BURGOS, Fidel « RAMON EL CATALAN »
UNE – Reconquista de España – France – Huesca (Aragon)
Article mis en ligne le 3 juin 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Fidel Puerto Burgos Ramon el Catalan était le commandant de l’Etat major de la 468e Brigade de guérilleros qui le 14 octobre 1944, dans le cadre de l’opération Reconquista de España, avait pénétré au Val d’Aran.

Le 27 octobre, dans la zone de Siscar (Lérida), il avait décidé de diviser la brigade en 3 groupes. Il constitua le 3ème groupe avec comme adjoints Ricardo Escrich Gonzalvo et Manuel Beltran Salvador.

Le 5 novembre, au nom de la Junte suprême de l’Union Nationale (UNE) il rédigea un appel destiné à être lu sur les places des villages ou à être placardé sur les murs des églises et des mairies, où il était demandé à la population civile et aux autorités locales de s’abstenir d’informer les forces franquistes, ce qui serait considéré comme de l’espionnage, que toute aide fournie aux guérilleros serait payée et que tout acte commis par un guérillero contre la population civile serait sévèrement puni.

Le 12 novembre 1944, alors qu’il approchait du village de Calladrons avec Ricardo Escrich Gonzalvo et Pedro Borrell Claramunt, le groupe tombait sur une patrouille : Fidel Puerto et Ricardo Escrich étaient capturés tandis que Borell parvenait à s’échapper sous le feu d’un fusil mitrailleur.

Il fut remplacé à la tête de l’état-major de la Broigade par Aquilino Baselga Catalan Aquiles.


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