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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BORI, Ramón « El ROS »
Né à Manlleu en janvier 1908 - mort le 4 mai 1993 - Ouvrier du bâtiment - MLE - CNT - Barcelone (Catalogne) - Paris - Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 23 février 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Orphelin de mère, Ramón Bori Ros avaitit quitté la maison paternelle à l’âge de dix huit ans et en 1924, pour échapper au service militaire, était parti pour la France où à Paris il se forma politiquement et intellectuellement en participant aux activités des colonies libertaires espagnoles et russes. Il fréquenta également sans doute le Foyer végétalien du 13ème arrondissement.

Rentré en Espagne après la chute de Primo de Rivera il adhèrai à la CNT. Membre des groupes d’action du syndicat du bâtiment il fut emprisonné à plusieurs reprises. En 1932, alors qu’il était emprisonné à Barcelone, il fut l’un des signataires d’un Manifeste contre A. Pestaña. En 1935 avec Matuser il avait participé à l’exécution d’un bourreau à Barcelone puis était parti se cacher à Tarrasa jusqu’à l’amnistie de 1936.

Pendant la guerre civile Ramon Bori, qui avait été le garde du corps de Durruti et, plus tard pendant un court temps celui de F. Montseny, a été milicien dans la Colonne Durruti et a été fait prisonnier à la fin du conflit dans la zone centre. Interné à Alicante, il renonça à une première évasion laissant sa place à son futur beau-frère Manolo Macipe, puis s’évada du fort de Santa Barbara (Alicante). Il continua alors de participer à la CNT clandestine jusqu’à une nouvelle arrestation et sa fuite en France en 1947. Il milita alors dans les rangs de la CNT de tendance dite "collaborationniste".

Ramón Bori est mort à Toulouse le 4 mai 1993.


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